550. Concept du devenir par la notion du vécu intrinsèque (27)

Publié le par FRANKIE

   
L'une des discussions qui revient le plus souvent, avec mes distingués camarades ar-
tistes (mais alors, à part les nichons des actrices, évidemment...), c'est souvent à quel point l'internet est devenu quelque chose de vital et de libérateur, pour nous les musiciens ( hi hi hi, j'aime bien dire ça...), en seulement quelques années.
Tous ces gars sur Facebook, MySpace, ces groupes de rock, etc... se créent désor-
mais une sorte de "carrière" (albums, dates de concerts, promo, vidéo...), bref, tout
ce que les grosses maisons de disques fainéantes et légèrement myopes nous refu-
sent aujourd'hui. Bien sûr, ce ne sont pas des carrières à la Depeche Mode ou Metal-
lica, mais c'est suffisamment réel, pour "vivre" de sa musique, d'une manière nouvelle.
Or, il y a à peine dix ans, sans internet et les bonds de la technologie (home-studio à la maison, pressage abordable de CD, création visuelle, etc...), personne n'aurait rien eu de tout ça, et pis c'est tout. Sans oublier le fait de pouvoir travailler à distance avec les gens... Alors maintenant, trop tard pour les pauvres maisons de disque nous chier une pendule, sur le méchant internet...

Et puis attention, vous pouvez aussi transposer tout ça aux écrivains, peintres, etc... Décidément, les gens qui trouvent internet inquiétant et dangereux sont ceux qui n'y sont pas. Sinon, les petites photos là, c'était juste pour illustrer et faire joli. Non ?

Du coup, on assiste avec les oeuvres artistiques, comme pour tout type d'infor-
mation disponible aujourd'hui, à une dématérialisation des contenus, qui se pro-
pagent dans le monde, partout et nulle part à la fois par la technologie, dans des serveurs, sur des disques durs, les téléphones portables, les liaisons satellites, etc... Toutes les connaissances du monde, répandues à volonté, multipliées et recopiées à l'infini, c'est ça, le XXIème siècle...!
Du coup, il faut bien comprendre que plus aucune information humaine ne sera désormais disponible qu'à un seul endroit, ni perdue pour toujours, comme dans une catastrophe du style de la Bibliothèque d'Alexandrie... sauf, si un con coupe le courant dans le monde entier ! Malheureusement, alors que jamais autant de connaissances n'ont été aussi facilement accessibles à tous dans l'Histoire de notre planète, la plupart des gens ne savent plus grand chose sur rien (mais croient tout savoir, d'où les théories du complot, les idéologies politiques dignes d'enfants de onze ans, etc )... et je vois bien qu'en lisant ces lignes, vous regrettez un peu les bonnes femmes à poil.

Sinon, on peut penser que l'oreille, c'est très subjectif. Le mois dernier, je me tapais la corvée de refaire le tri dans mes effets, avant un été musicalement studieux de sa race, puisque de toute façon j'ai rien d'autre à foutre. J'ai donc refait le test de toutes mes reverbs, l'effet le plus relatif, et le plus difficile à régler qui soit (à part le compresseur, mais que tout le monde règle au pif depuis cinquante ans...).
Autant dire que ce week-end était un peu abrutissant, un peu comme tous les chroniqueurs de Laurent Ruquier réunis en une seule fois, mon vieux casque bien vissé sur les oreilles, à faire tourner le même morceau (un titre stupide-
ment californien et sautillant, dont je ne sais pas quoi faire.
..), super-ultra-concentré, à l'affût des moindres différences, entre au moins une dizaine de ces reverbs virtuelles à la noix... Peu à peu, le tri se faisait, mais rien d'écla-
tant. Puis vint le tour de la plus grosse, que je gardais pour la fin, et dont je ne citerai pas le nom (...oh mais ça, on dirait une interview de Clara Morgane...). Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'elle m'a été remise par un ami de synthé nantais qui fait des expos, et on la voit sur cette petite illustration ci-dessus... Et alors là, c'est marrant, mais sérieusement il n'y avait pas photo. Par rapport à toutes les autres, ça faisait vraiment une différence de son, et pis c'est tout. Tout n'est pas relatif, finalement.
Quel choc. La preuve, mon ordi n'est pas très content, et tape dis-
crètement son petit vu-mètre de CPU dans le rouge, dès que j'essaie d'ouvrir cette grosse reverb dans mon Cubase, aïe ouille... pauvre ordi de Frankie...

Bon, enfin quand même, pour justifier le titre de l'article, ça va bien, merci. Je suis furax d'être coin-
cé en France dans cette petite ville nulle, au lieu de me prélasser à la terrasse d'un pub de Montréal, il n'y a plus trop de boulot "honnête" pour moi depuis des mois because of la crise,
je m'éclate bien à jouer à Robot Taisen OG Saga sur la Nintendo DS, je ne regarde plus ma pile de facture, et je trou-
ve que les filles, elles sont bêtes, et je vais me refaire un café... la routine, quoi. See you ! Dans les prochaines semaines, je ne sais pas qui me lira, vu que tout le monde se barre en vacances... Mais j'y pense, c'est le XXIème siècle ! Alors, tout le monde part en vacances avec son ordi portable, sa clé Wi-Fi et ses machins 3G+, sûrement !... Nan ?




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F
Hey Jen ! Long time no see ! Ça me fait bien plaisir !
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J
Moi aussi, je te lirai, meme si je suis "en vacances" chez moi! Et meme si, en principe, je pourrais passer mon temps a une terrasse montrealaise. Tes articles me font rire!
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F
Aaah, ben voilà !
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U
Je te lirais dans les semaines qui viennent aussi car je ne pars pas...je veux dire je suis parti mais de retour dans notre si beau pays je ne pars plus de l'été :-)
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